Les contes de Ionesco

Jeune public - Théâtre

LES CONTES DE IONESCO

De Eugène Ionesco

GENRE DU SPECTACLE : THEATRE TOUT PUBLIC à partir de 5 ans

Durée : 1H00

 

Mise en scène : Emilie Chevrillon

Avec : Paulinie Pauline Vaubaillon et en alternance
Brock ou Jacques Bourgaux

Scénographie, décors, marionnette : Coralie Maniez

Lumières : Brock

Son : Jean-Baptiste Etchepareborde

Assistant à la mise en scène : Alexandra d’Hérouville

Chansons : Emilie Chevrillon

Arrangements musicaux : Chantal Stigliani, Vassilena Serafimova

 

Production : Courants d’Art Prod en accord avec La Cie Obtus Obus 

 

La pièce

Voici les “Contes” de Ionesco. Ici, pas de fées, de princes, ou de créatures imaginaires. Pas de “il était une fois”. Un monde normal… à quelques détails près. Le téléphone s’appelle fromage. Tout le quartier s’appelle Jacqueline. On voyage en avion sans quitter son lit.

Des contes rares, qui parlent aux adultes et ne mentent pas aux enfants.

 

Intention de mise en scène  

Le conte d’Eugène Ionesco n’a pas lieu dans un monde imaginaire, avec des personnages fantastiques, dans un temps indéfinissable. Cela se passe entre la chambre des parents et le couloir. Les personnages y sont Papa, Maman, Josette leur petite fille, et Jacqueline-la-femme-de-ménage. Et ça commence ce matin-là.

La mise en scène respecte cette simplicité. L’élément scénographique principal est la porte de la chambre des parents. Symbole, pour l’enfant, d’interdit ou de permission. Seuil de transgression et de mystère. Obstacle, ou brèche dans le monde des adultes.

La porte se déplace, le point de vue se déplace ; les narrateurs permutent donc. C’est l’enfant qui raconte, on est dans le couloir, coincé devant la porte ; si c’est Papa, on est à l’intérieur de la chambre. Ce changement de point de vue permet aux enfants de comprendre avec humour les angoisses, les attentes, les joies des adultes, et aux parents celles de leurs enfants.

Ionesco a écrit ces contes pour sa fille, Marie-France. Il les lui a racontés, elle lui répondait, il s’en est inspiré. Le papa, c’est lui, Josette, c’est elle. La maman n’est presque jamais là. Elle passe. C’est peut-être la seule fée de ces contes. Dans le spectacle, c’est une “marionnette-maman-fleur”, manipulée par la petite fille, qui idéalise sa maman.

La rencontre entre les deux mondes, de l’enfant et des adultes, du couloir et de la chambre, se fait grâce aux histoires que raconte le papa. Par le pouvoir de l’imagination. Plus de porte, plus de frontière. Juste le sourire tendre et facétieux de Ionesco.